Pas moins d’une soixantaine de participants, dont vingt enseignants de différentes écoles de Munich, se sont rendus à la 10ème journée des DYS. 

Un atelier « spécifique pour les enseignants » a sensibilisé ces-derniers aux troubles Dys. Car le travail avec l’enfant Dys est souvent source d’interrogations, de souffrances (remise en question, impuissance…) et la communication entre enseignants et parents peut être délicate. Lors de l’atelier, les enseignants ont dû recopier un texte avec…des gants de ski ! Frédérique Richard, professeure de SVT, passionnée par l’inclusion depuis 10 ans, les a ainsi placés dans la peau d’un Dys, pas si simple ! Elle a, surtout, plaidé pour la mise en place d’un CV EBEP au Lycée, dont les informations à destination des enseignants sont factuelles, et les réponses, de fait, sans doute plus appropriées. 

Les parents ont apprécié de savoir que le Lycée Jean Renoir affiche une volonté et une expérience réelle dans l’accompagnement des élèves à besoins particuliers. L’inclusion fait d’ailleurs partie des axes prioritaires de son projet d’établissement 2022-2027. Ils étaient particulièrement heureux de constater une belle entraide pour répondre à leurs interrogations, en particulier lors de l’atelier « spécial parents »d’Adélaïde Lefèvre. 

L’atelier de pleine conscience de Géraldine Colomba a, quant à lui, attiré beaucoup d’enfants qui ont pu tester avec intérêt le calme et le retour à soi.  

La conférence de Corinne Grandvincent et du Dr Luc Virlet sur la dysfonction proprioceptive a apporté une approche intéressante sur un nouveau traitement par rapport aux troubles DYS qui ,pour certains enfants, a montré son efficacité.

Enfin, des étudiants, anciens élèves du Lycée Jean Renoir, ont témoigné de leur parcours. Même si, par expérience, ils semblent voir le monde différemment des autres, ils arrivent à se faire une place dans la société. Parfois grâce à l’aide apportée par la technologie. L’un d’eux recommandait par exemple l’application Speechtify, qui scanne des livres en surlignant certains mots, en temps réel – indéniable avantage pour les dyslexiques. 

Mais, en définitive, chacun trace sa propre route. Ainsi Victoria, qui a effectué toute sa scolarité au Lycée Jean Renoir tout en souffrant de troubles DYS, parle quatre langues et en a fait son métier : elle est traductrice. Tous les espoirs sont permis ! 

L’ensemble des présentations de la journée des Dys se retrouve sur : http://www.dysamunich.org/